Les peaux hyperréactives sont différentes des peaux « irritées ».
Dans les irritations de la peau, qu’on appelle des « dermites irritatives » ou des dermites d’autres types. C'est à dire qu' il existe des lésions sur la peau visibles, par exemple des rougeurs ou des plaques rouges, induites par des facteurs de l’environnement, des facteurs irritants : comme les savons, des acides ou autres.
Les allergies de la peau sont différentes aussi des peaux hyperréactives, avec des rougeurs visibles, parfois des poussées d’eczéma, induites par des facteurs qu’on appelle « allergisants » comme la poussière, le latex, le ciment, etc. La liste elle est très longue.
Devant une peau hyperréactive, il faut donc avant tout éliminer un problème de type eczéma, irritation ou une maladie qui prédispose aux réactions de la peau bien définies.
La peau hyperréactive, est donc une peau qui n’a pas de maladie identifiée dans ce contexte de réactivité cutanée. Une peau présente hyperréactive souvent de simples picotements, des démangeaisons ou encore des fourmillements.Les rougeurs manquent, les irritations ne sont pas visibles.
La peau hyperréactive peut être analysée par des tests spécifiques afin d’évaluer ce qu’on appelle le seuil d’irritabilité cutanée.
Ces tests sont réalisés par des dermatologues, peuvent aider au diagnostic et constituent des méthodes d’exploration très utiles.
L’une de ces méthodes s’appelle le « stinging test », le test des « picotements » on analyse le temps de l’apparition de picotements au niveau de la peau après l’application d’acide lactique dilué à 10%.
Plus le temps est court après l’application de cet acide plus la peau est considérée comme « réactive ». Le seuil d’irritabilité cutanée est considéré comme un seuil bas.
D’autres tests peuvent être aussi réalisés comme le test de sensibilité thermique ou le test à la capsaïcine.