Chez Laboratoires Uriage, nous sommes fiers de soutenir activement la transition vers une économie circulaire, en accord avec la loi "Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire" (AGEC) adoptée en 2020. Bien avant la promulgation de la loi, nous avons pris des mesures significatives pour réduire les invendus en évitant les surstocks et en favorisant l'écoulement des anciennes gammes. Nous gérons également de manière plus efficace nos volumes de produits finis et nos prévisions de vente.
Parallèlement, Uriage développe activement la pratique du don. Nous avons la chance d'être soutenus par notre fédération professionnelle, la FEBEA, qui nous met en relation et nous aide à collaborer avec des acteurs du don et de la solidarité tels que l'Agence du Don en Nature (ADN).
En donnant, Uriage contribue pleinement à la lutte contre la précarité hygiénique et poursuit sa mission qui est de prendre soin de toutes les peaux. Rappelons que selon une étude menée par l'ADN, la FEBEA et BVA PRS In Vivo en mai 2023, 83% des personnes en situation de précarité estiment que les produits de soin et de beauté permettent de renforcer l'estime de soi.
Quels sont les produits qui constituent nos stocks d’invendus ?
Il y a des queues de lots quand il y a un changement de pack ou de charte (nous forçons le plus possible l’écoulement de nos anciennes gammes).
Les produits avec une date de durabilité minimale comprise entre 6 et 3 mois.
Les produits destinés à l’international mais qui, suite à un changement de règlementation en local, ne peuvent plus être expédiés.
Comment a été mis en place le partenariat avec l’ADN ?
C’était au moment de la guerre Ukraine. Tout est parti d’une communication de la FEBEA en partenariat avec l’ADN. Cette communication a également été relayée par notre maison mère
Quels types de produits sont donnés ? Quel volume ?
Nous sommes une marque dermo-cosmétique. La gamme la plus donnée est notre gamme hygiène. Le volume varie en fonction de différents paramètres et nous travaillons continuellement sur ces paramètres pour limiter nos stocks d’invendus. C’est d’ailleurs l’esprit de la loi AGEC, qu’il n’y ait pas d’invendus.
2 axes forts :
- éviter d’avoir des destructions ;
- et plutôt que de les détruire, donner des produits et structurer notre pratique du don
Quels sont les obstacles ou les limites que nous observons ?
Pas vraiment des obstacles mais des contraintes logistiques. Toutes les associations ne sont pas équipées pour recevoir des volumes pouvant arriver par palette, avec des impacts sur l’aspect stockage, manipulation et manutention. L’ADN est une entité particulièrement adaptée à ces contraintes : l’association travaille sur de gros volumes. Ça nous permet d’avoir une action auprès des associations qui soit efficace, tracée, contrôlée, et très facile à mettre en place.
Quels sont nos objectifs en termes de revalorisation des invendus ?
Pour les invendus qui ne sont pas donnés, nous faisons appel à un acteur local Tredi Séché Global Solutions (spécialiste du traitement thermique et de la valorisation énergétique des déchets dangereux et non dangereux).
Nous sommes sensibles à leur démarche d’économie circulaire qui est déclinée sur un territoire de proximité, le bassin isérois ; en effet, une partie de l'énergie produite est distribuée sous forme d’électricité à des entreprises installées à proximité immédiate du site ou sert à alimenter des foyers en électricité. On est en plein dans la création et la gestion de boucles locales d’énergie !
Uriage a été interviewé par le magazine Novethic en février 2023. Retrouvez l’article et la vidéo reportage sur le site de Novethic >> Loi anti-gaspillage : les invendus voués à disparaître, une catastrophe pour les associations (novethic.fr